Vendredi 11 Novembre 2011 : Armistice 1918

Burbure actu

du 14 novembre 2011 :


59 photos

 

Message de l'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) du 11 novembre 2011 (lu par les élèves de l'école Noémie Delobelle) :

      Nous célébrons aujourd’hui le 93e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, qui mettait fin à quatre années d’affrontements meurtriers. Ce jour-là, l’Allemagne a reconnu sa défaite militaire et a demandé l’arrêt des combats aux Forces alliées.

      Rendons hommage aux combattants qui, par leur courage et leur abnégation, ont su la contraindre à déposer les armes. Ce conflit a été particulièrement dramatique du fait de l’apparition d'armes meurtrières qui ont provoqué un véritable déluge de feu et de sang.

      De cette première guerre mondiale, notre mémoire collective conserve le souvenir des millions de morts, de mutilés, de veuves et d’orphelins. C’est pourquoi le 11 novembre est inscrit dans la mémoire historique de notre pays. Cette date doit demeurer une journée de recueillement et du souvenir de la première guerre mondiale, préparée au niveau local auprès de la population et spécialement de la jeunesse.

      L’Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre s’emploie à transmettre aux jeunes générations la mémoire des événements passés et les appelle à une vigilance permanente pour la défense des droits de l’Homme et de la Paix.

      VIVE LA RÉ
PUBLIQUE

      VIVE LA FRANCE

 

 

 

Message de Monsieur le président de la République, Nicolas SARKOZY.
Cérémonie d’hommage aux soldats morts pour la France.
Vendredi 11 novembre 2011.

      Il y a quatre-vingt-dix ans, au petit matin du 28 janvier 1921, dans un silence qui incarnait à lui seul le deuil de tout un peuple, le Soldat inconnu était inhumé sous l’Arc de Triomphe. La République consacrait le monument élevé aux victoires de la Révolution et de l’Empire à la dépouille d’un simple soldat tombé au cours du conflit le plus meurtrier de toute notre Histoire.

      À travers lui, la France rendait donc hommage à tous ceux qui, comme lui, avaient sacrifié leur vie sur tous les champs de bataille de la Grande Guerre.

     Chaque jour, depuis, le ravivage de la Flamme du Souvenir est là pour perpétuer cet hommage et rappeler l’immensité, aujourd’hui presque inconcevable, du sacrifice.

     Au fil du temps, les morts de la seconde guerre mondiale, d’Indochine et d’Afrique du Nord furent à leur tour honorés sous l’Arc de Triomphe, mais le 11 novembre est resté une journée consacrée au seul souvenir des soldats tombés au cours de la guerre de 14-18.

   La disparition du dernier combattant du premier conflit mondial, le 12 mars 2008, et la perspective des manifestations qui commémoreront, dans deux ans, le centenaire de la Grande Guerre, impliquaient de faire évoluer la portée symbolique de la journée nationale du 11 novembre.

     La pérennité du culte qui est rendu quotidiennement sur la place de l’Étoile au souvenir du Soldat inconnu, incarnation même du sacrifice du combattant, permet d’établir une filiation directe entre les différentes générations du feu. C’est le même sang, celui d’un même peuple, qui a été, à chaque fois, versé pour la France et ses valeurs. Que nos soldats soient nés sur le sol de notre pays ou aux confins de nos anciennes colonies, ils sont les enfants d’une même France, les soldats d’une même République à laquelle ils ont fait le don ultime, ce don sur lequel personne ne peut jamais revenir, celui de leur vie.

     Ces vies ont été données pour que la France demeure et pour que la République perdure. Quel que soit le lieu, quel que soit le moment de notre Histoire, ce don est sacré et il mérite le même hommage, la même reconnaissance, la même ferveur. La mort au service de la France ne fait pas de différence. Le champ d’honneur est de toutes les guerres et de tous les conflits qui ont impliqué notre pays.

     C’est pour cette raison que désormais, chaque 11 novembre, tous ceux qui ont donné leur vie pour la France, que ce soit pour la défense de la Patrie ou lors des opérations extérieures auxquelles notre pays participe, seront également associés à cet hommage solennel de la Nation.

     Aujourd’hui, en ce début de XXIe siècle, nos troupes sont engagées en Afrique, au Proche-Orient, en Afghanistan et des soldats continuent à tomber sous le drapeau français pour que notre drapeau, lui, jamais ne tombe.

     Il est juste et légitime que ces soldats rejoignent désormais dans la commémoration ceux qui les ont e précédés dans le sacrifice au cours du XXe siècle, au service de notre destin et de nos valeurs, pour que vive la République et que vive la France.
 

 

retour archives